Cet outil offert par Tools4Noobs.com ne paie pas de mine, mais remplit sa mission avec une efficacité et une discrétion totales.
Comment encrypter un texte avec Online Encryption Tools ?
Choisissez une clé
Étape 1 : Vous devez définir une clé. Voyez-la comme un mot de passe. Grâce à elle, vous pourrez à tout moment décoder le message en utilisant le même algorithme. Par contre, gardez en mémoire que, contrairement à un mot de passe, vous ne devez pas la perdre ou l’oublier. Ici, on parle de cryptage, il n’y a pas de fonctionnalité sexy du genre « Mot de passe oublié », et il ne vous restera que vos yeux pour pleurer.
Collez ou rédigez le texte à encrypter
Étape 2 : C’est dans cette grande boîte que vous collez ou rédigez votre message. Il n’y a aucune limitation aux caractères que vous pouvez utiliser.

Choisissez l’algorithme de cryptage
Étape 3 : Pour éviter de faire un cours de cryptologie ici, je vous dirais simplement de choisir Twofish. Il est robuste et moderne. Si pour x raison, il vous faut le plus strict, alors choisissez Rijndael (plus de détails à la fin de l’article).
Et… Protégez vos informations !
Étape 4 : Il ne vous reste plus qu’à cliquer sur le bouton « Encrypt this », puis la chaîne encryptée apparait à vos yeux dans la boite grise de l’étape 5. Désolé, pas de joli bouton « Copier », vous allez devoir la copier à l’ancienne.
Décryptez un texte
Pour décrypter, vous cliquez sur le lien « online decrypt tool » en haut de la page d’encryptage, et il vous suffit de coller la clé dans le même champ « key » qu’au début. Ensuite, vous collez le texte crypté dans la même boîte, puis vous cliquez le bouton affichant cette fois « Decrypt this » et boum, votre texte original réapparait.

Si ça ne fonctionne pas, 2 raisons possibles :
- La clé n’est pas la bonne
- L’algorithme choisi n’est pas le même que celui d’encryptage
Le mot « algorithme » fait référence à un univers très complexe de « recettes » testées et éprouvées (parfois à travers les siècles), pour solutionner un problème. Dans le cas des algorithmes de cryptage, il s’agit de rendre un message indéchiffrable par les personnes non autorisées. L’histoire de l’humanité regorge d’algorithmes de ce genre, même si on peut penser qu’ils étaient moins sophistiqués que les nôtres (c’est un autre débat). Il en existe parmi les actuels, beaucoup plus que ceux proposés ici, mais les principaux y sont.
Petit tour des options :
Rijndael (AES) : C’est le prédécesseur d’AES et est largement considéré comme extrêmement sécurisé. AES (Advanced Encryption Standard) est devenu un standard de l’industrie pour le chiffrement symétrique et est utilisé dans de nombreuses applications gouvernementales et commerciales.
Twofish : C’est un autre algorithme de chiffrement symétrique très sécurisé. Bien qu’il n’ait pas été choisi comme standard par le NIST, il reste un choix solide et robuste.
Serpent : Bien que souvent plus lent que AES et Twofish, Serpent est aussi un algorithme très sécurisé. Il a une structure qui offre une sécurité théorique plus élevée, mais son efficacité est souvent un compromis par rapport à AES.
Triple DES (3DES) : Bien qu’il ait été largement utilisé dans le passé, Triple DES commence à être obsolète à cause de sa faible longueur de clé et des vulnérabilités découvertes avec le temps. Il n’est plus recommandé pour de nouvelles implémentations.
Les autres algorithmes de ta liste, tels que RC2, CAST, DES, ARCFour et GOST, sont généralement considérés comme moins sûrs et obsolètes dans les environnements modernes. Par exemple, DES est vulnérable à des attaques par force brute en raison de la courte longueur de clé de 56 bits, et RC2 et ARCFour sont souvent évités car ils ne sont plus considérés comme sûrs.
En résumé, pour une sécurité optimale, protégez vos informations avec les algorithmes AES (Rijndael) et Twofish, les deux choix que nous recommandons, AES étant l’ultime mais également le plus gourmand de tous en ressources mémoires.